En 2015, la Commission de vérité et réconciliation (CVR) du Canada a publié un rapport final contenant 94 appels à l’action. Des appels à la réforme de la façon dont l’histoire est enseignée dans les écoles canadiennes ont été inclus, afin que les élèves puissent apprendre à aborder des sujets aussi difficiles de l’histoire canadienne que les pensionnats autochtones, le racisme et le génocide culturel. Fonctionnant quelque peu parallèlement à ces réformes, les programmes d’études sociales à travers le Canada ont subi des révisions substantielles. Par conséquent, la réflexion historique est désormais fermement ancrée dans les programmes d’études de la plupart des provinces et des territoires. À ces développements s’ajoutent divers débats académiques concernant la pédagogie publique, les connaissances difficiles et les croyances des étudiants au sujet du passé colonial du Canada. De tels débats exigent que les chercheurs développent une meilleure compréhension de la façon dont les connaissances liées à la vérité et réconciliation sont actuellement présentées dans les salles de classe canadiennes, et comment cela peut (ou non) être lié à la pensée historique.
Dans cet article, Cynthia Wallace-Casey, membre de l’URE, explore ce débat en ce qui concerne les pensionnats autochtones. Elle a ensuite analysé une sélection de ressources pédagogiques actuellement disponibles au Canada pour enseigner la vérité et la réconciliation. Ce faisant, elle examine comment ceux-ci sont liés aux six concepts de pensée historique de Peter Seixas, ainsi qu’à des discussions plus larges au Canada sur les visions du monde autochtones, l’empathie historique et la réconciliation.
Pour lire l’article (en anglais): https://www.scienceopen.com/hosted-document?doi=10.14324/HERJ.19.1.04