Tifanie Valade, étudiante au doctorat, Faculté d’éducation, Université d’Ottawa
Comment est-ce que les franchises transmédiatiques et la mémoire culturelle populaire sont reliées au genre et la subjectivité dans l’éducation à la petite enfance? Tifanie Valade présente une étude réalisée dans deux centres d’éducation à la petite enfance qui examine comment les jeunes enfants utilisent les récits transmédiatiques genrés dans leurs jeux imaginaires. Les résultats suggèrent que la mémoire culturelle populaire joue un rôle important dans l’adoption de subjectivités genrées à partir des récits transmédiatiques. Dans cette étude les enfants ont alterné entre accepter et résister aux discours hégémoniques de genre qui se trouvent dans les récits et les films de princesses et de superhéros.
Pour écouter la conférence en intégralité: https://www.youtube.com/watch?v=TGapz6SUbJ0
Aboriginal Place-Stories, Curricular Topographies, and Reimagining Inherited Geographies of Citizenship
Jeudi 28 octobre 2010
5:30 p.m. – 7:00 p.m.
477 Pavillon Lamoureux (LMX)*
Conférence en anglais
Petit goûter
Dr. Dwayne Donald
Professeur adjoint, Faculté d’Éducation, Université de l’Alberta
De récentes initiatives ont été prises afin d’inclure des questions touchant les peuples autochtones et promouvoir leur point de vue au sein des programmes scolaires. Cet important tournant au niveau des politiques éducatives est le fruit de la nature changeante des relations entre les peuples autochtones et les Canadiens. Dans cette présentation, l’auteur démontrera comment les relations entre Autochtones et Canadiens ont traditionnellement été conceptualisées en lien avec les questions de géographie et de citoyenneté. Calquée sur une logique frontalière coloniale, les relations actuelles promeuvent certaines particularités curriculaires. L’auteur présentera des récits de lieux autochtones en guise d’exemples de curriculums organiques ayant le potentiel d’inspirer une topographie curriculaire décolonisée, permettant ainsi de repenser les relations entre Autochtones et Canadiens.
Dwayne Donald (Apiyomaahka) est né et a grandi à Edmonton et il est Papaschase Cree. Il est professeur adjoint à la Faculté d’Education de l’Université d’Alberta.
Just Talk?: The Educational Value of Oral History Production
4:30 p.m. – 6:30 p.m.
Rm 477 Lamoureux Hall (LMX)*
Lecture in English
Light Refreshments
Dr. Kristina Llewellyn (Assistant Professor of Social Development Studies)
L’histoire orale est-elle le produit de simples conversations avec les intervenants en éducation? Quelle valeur l’histoire orale apporte-t-elle aux enseignants et chercheurs en éducation? Cette allocution explorera des questions méthodologiques et théoriques cruciales qui, lorsqu’elles sont attentivement considérées, permettent d’accroître la valeur éducative de l’histoire orale. De ce fait, l’allocution se penchera sur un champ clé de recherche du groupe Faire de l’histoire : récits et mémoire collective en éducation, soit l’influence de l’histoire orale sur la narration de l’histoire en éducation.
Kristina Llewellyn est professeure agrégée de Social Development Studies (avec une spécialisation en éducation) à l’Université de Waterloo. Elle travaille à la formation d’histoires orales depuis plus de dix ans. Ses plus récents projets portent sur l’analyse d’histoires orales d’enseignantes afin de comprendre la « démocratie » en éducation pendant la période d’après-guerre au Canada. Dr. Llewellyn est co-éditrice de la revue de la Canadian Oral History Association, Oral History Forum d’histoire orale. Elle est également chercheure associée à l’Unité de recherche Faire de l’histoire : récits et mémoire collective en éducation de l’Université d’Ottawa.
Conférence de Dr. Llewellyn 1ière PARTIE
Conférence de Dr. Llewellyn 2ième PARTIE
Collecting Oral History with any grade level, from Elementary Grades to Graduate School
September 21, 2010
4:30 Welcome and Introduction to ERU projects
5:30 Refreshments
5:45 Barbara Brockmann
Rm 477 Lamoureux Hall (LMX)
Barbara Brockmann
“Collecting Oral History” est un projet qui allie l’enquête historique, la lecture, l’écriture, les arts visuels ainsi que la recherche. Barbara Brockmann a observé que les enfants absorbent naturellement l’information historique et cela bien avant qu’elle leur soit enseignée de façon formelle – et que les enseignants ont besoin d’aider les élèves à établir des liens entre leur société et l’histoire avant que les médias, fabricants de mythes populaires, ne le fassent en incluant de l’information erronée. Quelle serait la meilleure façon d’aider les élèves à établir ces liens sinon avec leurs propres histoires familiales? Venez voir des exemples de travaux réalisés par des élèves et apprendre comment mettre en œuvre ce projet révélateur et facile à instituer.